se nourrir sans estomac

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Et du côté du transit, comment ça se passe?

« Les monologues de mon intestin »

A la demande d’une amie qui rencontre des difficultés de transit avec son handicap, et parce que ça fait parti du quotidien car si on mange, il faut aussi évacuer les résidus, et depuis la gastrectomie les intestins ont double boulot, j’écris enfin ce bien délicat article « pipi, caca, prout »…

Je vais essayer d’être la plus honnête possible et d’expliquer ce sujet tabou avec des mots simples.

Car la discussion n’est pas évidente à engager dans ce petit cabinet (jeu de mot !), lorsque nous rencontrons les médecins pour le suivi de ma maladie.

C’est même gênant… surtout devant son chéri, qui doit faire abstraction de certains mots pour vous trouver encore attirante et jolie…

Alors  pour me détendre lorsque la question fatidique arrive:

« ET COTE TRANSIT, COMMENT ÇA SE PASSE ? »

J’invente des réponses cocasses dans ma tête et je me métamorphose en quelques personnages littéraires…

Dans cette situation :

Soit je répondrais de façon exhaustive comme Daniel Pennac dans son livre « Journal d’un corps » à chaque fois qu’il découvre le fonctionnement d’un organe de son corps comme par exemple son pénis… Il en énumère tous ses synonymes…

« Transit ? : Intestin : boyau, lutte, civil, viscère, tripaille, duodénum, caecum, côlon, domestique, hypogastre, intérieur, jéjunum, privé, rectum, tripes… »

Soit je serais  un peu plus amusette et …

J’imaginerais secrètement que c’est le Docteur Knock qui se penche sur mon ventre avec son stéthoscope  et que ce dialogue s’installe :

 -       De quoi souffrez-vous Madame ?

 -      Attendez que je réfléchisse ! Voilà. Quand j’ai dîné, il y a des fois que je me sens une espèce de ballonnement ici. Ça me gargouille, ou plutôt, ça me … pétouille…

 -      Attention. Ne confondons pas. Est-ce que ça vous gargouille, ou est-ce que ça vous pétouille ?

 -      Ça me barbouille. Mais ça me pétouille bien un peu aussi.

 -      Désignez-moi exactement l’endroit.

 -      Par ici.

 -      Par ici… où cela, par ici ?

 -      Là. Ou peut-être là… Entre les deux.

 -      Juste entre les deux ?... Est-ce que ça ne serait pas plutôt un rien à gauche, là, où je mets mon doigt ?

 -      Il me semble bien.

 -      Ça vous fait mal quand j’enfonce mon doigt ?

 -      Oui, on dirait que ça me fait mal.

 -      Ah ! Ah ! Est-ce que ça ne vous pétouille pas davantage quand vous avez mangé des poireaux à la vinaigrette ?

 -      Je n’en mange jamais. Mais il me semble que si j’en mangeais, effectivement, ça me pétouillerait plus.

 

J’aimerais aussi être plus audacieuse et, moi, tel le héros d’Edmond Rostand, je lui répondrais à la manière de Cyrano, en déclamant quelques vers ainsi :

Ah ! Non ! C'est un peu court, docteur !
On pouvait dire... oh ! Dieu ! ... bien des choses en  cette heure...
En variant le ton, par exemple, tenez :


Agressif : « moi, madame, si j'avais un tel transit,
Il faudrait sur le champ qu’on me le  guérisse  vite ! »


Amical : « mais il doit déféquer sur place :
Pour sortir, faites-vous fabriquer une sous-cape ! »


Descriptif : « c'est un fiente ! ... c'est une crotte... c'est une  egesta !
Que dis-je, c'est une egesta ? ... c'est une  dysentrie ! »


Curieux : « de quoi sert cette longue capsule ?
D'arrêtoir, madame, pour les maux de vos boyaux ? »


Gracieux : « aimez-vous à ce point les tiges de poireaux
Que paternellement vous vous préoccupâtes
D’épandre ce purin aux pieds de ces ingrates ? »


Truculent : « ça, madame, lorsque vous pétez,
La vapeur de cette flatuosité vous sort-elle du fessier
Sans qu'un voisin ne crie qu’il est intoxiqué ? »

Prévenant : « gardez-vous, votre derrière entraînée
Par ce poids, de tomber en arrière sur le sol ! »


Tendre : « faites-lui faire un petit aérosol
De peur que son odeur dans  l’air ne se pavane ! »


Pédant : « l'animal seul, monsieur, qu'Aristophane

Appelle scarabousiéléphansconçage

Dut être dans le fond aussi coprophage ! »

 

Cavalier : « quoi, l'amie, cette selle est à la mode ?
Pour prendre un râteau c'est vraiment très commode ! »

 

Emphatique : « aucun vent ne peut, prout magistral,
T'atténuer tout entier, excepté le mistral ! »

 

Dramatique : « c'est la Mer Noire quand il se réveille ! »


Admiratif : « pour un parfumeur, quelle déveine ! »


Lyrique : « est-ce une colombine, cela vient-il du tréfond ? »  


Naïf : « ce récrément, quand le maîtrise-t-on ? »


Respectueux : « souffrez, madame, que l’on vous hume,
C'est là une bonne  inhalation pour un rhume ! »


Campagnard : « hé, ardé ! C'est-y un fumier ? Nanain !
C'est queuqu'bouse géante ou ben queuqu'crottin nain ! »


Militaire : « Masquez contre gazerie ! »


Pratique : « voulez-vous gagner à la  loterie ?
Assurément, madame, il faut marcher dans ce guano ! »

 

Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce pet qui de la dignité de son maître
A détruit l'harmonie ! Il en rougit, le traître ! »


—Voilà ce qu'à peu près, Docteur, j’aurais dit
Si j’avais un peu de lettres et d'esprit !!! ……….Et de culot !!!

 

Mais…  je ne suis que Marie, et je viens à vous pour expliquer comment se porte mon transit de la genèse à maintenant.

 

Juste après mon opération, les « choses » ont mis un certain temps à venir. Il faut dire que depuis une semaine je n’avais rien mangé de solide. Que des perfs !

Alors les infirmières et les docteurs m’ont surveillée comme un volcan dont les pets devaient présager une imminente éruption intestinale… trois fois par jour, on me posait la même question :

« Vous avez fait des gaz ? »

Ça faisait parti de la panoplie :- tension-température-glycémie-niveaux sondes  urinaires et entérales- gaz -

La question était posée que je sois seule dans ma chambre ou qu’il y ait quelques personnes attentionnées qui me rendaient visite !!!

C’est ça le problème dans une maladie digestive, les questions se réduisent parfois au bon fonctionnement de l’intestin et de l’état des excréments qui peuvent en sortir.

Evidemment c’est gênant. Mais maintenant, l’état de mon transit fait parti de n’importe quelle conversation, voire, en est le sujet principal. « Tu as toujours des diarrhées ? » est comme si on me disait « Bonjour ! » le plus naturellement du monde.

Et lorsque je réponds « que j’en ai chié »  pendant le traitement… Ce n’est pas peu dire,  et c’est à prendre au sens figuré comme au sens propre !

Donc, à l’hôpital… Au bout d’une semaine… une soudaine envie m’a réveillée un matin et… tout est parti. C’était comme du méconium. En plusieurs fois et de manière abondante.

De toute façon, si vous continuez à me lire, vous verrez que du côté alimentation et transit, tout recommence au début comme les bébés et durant un an j’ai suivi la même évolution mais en plus accéléré.

C’était assez fulgurant et il valait mieux utiliser les jolis sous-vêtements offerts par les infirmières et être proche des toilettes pour y courir avec les sondes à poches, le pied à sérum et tout le bazar… heureusement les jolies chemises de nuit de l’hôpital sont ouvertes derrière… Joli tableau…

Et enfin…  j’ai pu voir un éclat de satisfaction dans les yeux de ceux qui me soignaient.

Je vous l’ai dit : comme les bébés !!!  On a été au popot toute seule ! Bravo !!! 

Pendant 8 mois, je me suis sentie très amoindrie mais jamais rabaissée car cette épreuve, personne n’espère la traverser.

Le lendemain matin une aide-soignante est entrée dans ma chambre et m’a dit de manière énigmatique :

« Et bien maintenant, on va pouvoir passer à l’étape suivante… »

Elle a brandi une poche de 250 cl remplie d’une substance jaunâtre : ma nouvelle bouffe !

Mon alimentation entérale. Ou bien gavage.

On m’a expliqué qu’un cathéter m’avait été directement implanté dans la partie de l’intestin appelée jéjunum. C’est une jéjunostomie. Par un système de pompe, l’alimentation entérale composée de protéines, de minéraux, de vitamines et d’eau servira à me nourrir et à compléter mon alimentation orale pendant tout le temps de mon traitement pour limiter les dégâts de la perte de poids. (voir aussi mon article Entretien de la sonde jéjuno).

Bon, et bien, allons-y… Il faut tout connaître dans la vie…

Doucement le liquide a rempli mon intestin à raison de 40cl par heure.

De savoir que ma vie alimentaire tenait presque essentiellement à cette machine me semblait surnaturel.

Les conséquences intestinales n’ont pas tardé à se faire ressentir.

J’avais l’impression que l’on me gavait comme du boudin blanc… mes boyaux se remplissaient, se détendaient et se tordaient doucement. Et je pouvais le voir à travers la paroi abdominale. Mon ventre bougeait.

 

Depuis 9h de ce  matin-là, j’étais « branchée ». Quelques membres de mon entourage étaient venus me rendre visite le soir, vers 18h.

18 – 9 = 9 ; 9 x 40 = 360 ; 360 cl dans les intestins qui étaient vides depuis 8 jours. Ça ne fait pas beaucoup mais le travail de digestion devait se remettre en marche après ce long repos.

Sous la couverture, mon ventre avait triplé de volume. J’étais trop mal. J’essayer de faire bonne figure. Mais étant donné que les  symptômes prémonitoires de la défécation sont les gaz… Je ne pensais alors qu’à une seule chose : être seule dans ma chambre pour m’adonner aux deux principales activités qui allaient rythmer mon quotidien : les pets et les diarrhées. Super !!!

Le pire c’est que je ne savais pas combien de temps ça allait durer. Et bien maintenant je peux le dire pour rassurer ceux qui pourraient se trouver dans mon état et que ça inquièteraient : c’est terminé !!! ça a duré un an…

En rentrant de l’hôpital, après quelques jours de ce gavage, je n’étais toujours pas « allée aux toilettes, faire la grande commission »… Si vous voyez ce que je veux dire…

J’ai dû régler ces problèmes avec des laxatifs divers (laxatifs doux oraux et lavements).

Mais une chose m’avait surprise : la couleur des selles : presque blanches ! Je ne peux pas l’expliquer. Je n’ai jamais posé la question aux médecins. Ensuite elles prennent la couleur des aliments que l’on mange : oranges avec les carottes, vertes avec les épinards… Comme les bébés… ensuite comme l’alimentation est plus variée, la couleur des selles redevient normale.

Ensuite, un rituel s’est installé. Tous les jours, pendant un an.

8h : Petit déjeuner

9H A 11H : PAUSE TOILETTE. DIARRHEE POUR EVACUER L’ALIMENTATIN ENTERALE DE LA NUIT.

11h : collation. Car m’étant littéralement vidée, je devais me « remplir ».

13h : repas. Il fallait encore me « remplir ».

14h à 17h : repos et collation. L’activité du matin m’avait épuisée.

17h : collation. Je reprends un peu de vigueur.

17h à 19h : opérationnelle pour une petite activité !

19h : collation.

19H A 20H : GAZ…  JE VEUX ETRE SEULE !!!  

21h : souper.

23h : collation et branchement de la sonde.

23h30 à 8h : repos mérité ! Et l’impression d’être devenu un intestin sur pattes…

Pour ce qui est des diarrhées du matin, mon médecin m’avait expliqué que c’était mécanique donc on ne pouvait pas faire grand-chose. Un imodium si ça durait dans la journée. Mais c’était épuisant. Je ne pouvais absolument pas prévoir de sortie le matin. Impossible. Je ne sortais de chez moi que le soir de 17h à 19h. Entre deux collations.

Mais pour les gaz du soir, c’était terrible ! Douloureux, avilissant, gênant, immaitrisable … Je voulais être SEULE !

Lorsque j’étais chez moi, je gérais. Ma fille s’était habituée à cette parenthèse attendue et nous traversions cette épreuve à deux. On l’avait transformé en jeu. On donnait des notes à chaque pet sur 10  sur l’échelle météorismique ! ça nous a valu de sacrés fous rires ! On avait même instauré un signal : une bougie parfumante ! Quand elle revenait du lycée et qu’elle voyait la bougie allumée, cela indiquait que le jeu avait commencé et elle me disait souvent : «Bonjour, m’man… bon, ben, je vais dans ma chambre… ». Et de là-haut, elle criait : « 8, pour celui-là !!! ». C’est pour vous dire !

Lorsque j’étais ailleurs, Je devais m’éclipser sans cesse dans les autres pièces, un vrai calvaire !

Au bout de quelques mois comme ça, je me suis quand même inquiétée pour mon avenir. Je me disais « Toute une vie comme ça, comment le supporter ? L’accepter ? Vivre avec ? ». J’avais même envisagé une reconversion professionnelle et remettre au goût du jour un métier dédaigné et oublié : Petowoman dans un cabaret ! en chantant sur un air connu de Pierre Perret : « Tout, tout, tout, vous saurez tout sur mes pétards, les grands, les p’tits, les aspirés, les pets d’maçon, les demoiselles… tout, tout, tout, tout, vous saurez tout sur mes vocaux !!! »

Quel spectacle…

Face à mon désespoir, ma mère m’a même offert un livre « L’art de péter » pour prendre les choses avec philosophie. Il paraît que le fait de péter peut sauver sa vie… Mais alors je suis en pleine vie !!!! A méditer…

Depuis que j’ai enlevé la sonde, les progrès n’ont pas cessé.

Les diarrhées se sont estompées. De tous les matins, c’est passé à un jour sur deux, puis un jour sur trois, puis un jour sur quatre, puis une fois par semaine.  Certes elles n’étaient pas faciles à vivre. Quelques minutes après mon petit déjeuner, je sentais qu’elles arrivaient. C’est ce qu’on appelle « le phénomène de chasse ». Le fait de manger, remplit directement les intestins et actionne le transit. Donc concrètement, dès que je mangeais, une terrible envie d’aller aux toilettes se faisait sentir. Ça commençait toujours par des nausées et une terrible envie de vomir. D’ailleurs, je me retrouvais souvent assise sur les toilettes avec un seau devant… Excusez les détails, mais ça fait du bien de se confier sur les vraies difficultés de la maladie.  Après quelques recherches et explications médicales, j’ai appris que le colon transversal se situe très haut et lorsque le transit passe par là, ça appuie sur l’œsophage avant d’atteindre le colon descendant… sacrée machinerie. C’est certainement plus technique, mais je préfère expliquer cela avec mes mots simples.

 

Aujourd’hui, tout s’est estompé. C’est toujours un peu le même scénario mais beaucoup moins fort.

Le matin, ce sont les intestins qui me réveillent. Je sens que quelque chose se prépare. Je me lève donc vers 8h, même le dimanche… je déjeune car j’ai très faim après 9 heures de jeun j’attends la suite du programme, je passe quelques minutes aux toilettes. Selles normales. Et je peux commencer ma journée. Enfin je peux faire des activités le matin !

Le soir, plus de séance de flatulences… Quel bonheur ! Un petit pet de temps en temps, normal quoi, comme tout le monde…

Je pense que mon alimentation y est pour beaucoup. Je suis toujours scrupuleusement la liste de départ et fait rarement d’écart. Je me sens bien comme ça et je veux en profiter. Alors pourquoi me faire du mal en mangeant n’importe quoi ?

Maintenant que tout se passe bien vers le bas, je dois gérer un autre problème : les rôts. Vous vous rappelez, les bébés… Pareil…

Il va falloir écrire un livre « L’art de roter » !!!

Ils sont immaitrisables après les repas. Ils soulagent même.  Je le prends bien. D’ailleurs dans certains pays cela signifie qu’on a bien mangé.  Alors tout va bien, je continue ma progression…

 

 

 

 

 

 


01/06/2015
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Carbonara saumon asperge

& carbonara saumon asperge.JPG

saumon fumé / spaghetti / asperges vertes / crème fraîche 30 % /  sel / poivre (5 baies)/ gruyère râpé 

Dans une cocotte : faire cuire les asperges.

Dans une casserole : faire bouillir de l’eau+du sel. Y cuire les spaghettis.

Dans une poêle : faire revenir quelques minutes le saumon fumée coupés en morceaux. Saler, poivrer. Y ajouter la crème fraîche.

Dans un plat : mélanger les spaghettis et la préparation. Répartir quelques pointes d’asperges – Parsemer de gruyère râpé selon le goût.

Mon astuce : On peut utiliser des asperges en boîte hors saison.


01/06/2015
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Purée tricolore

& purée 3 couleurs.JPG

Pomme de terre pour purée / carottes / courgettes / 1 cuillère à soupe de crème fraîche 30% / ¼ de litre de lait ½ écrémé / sel / poivre (5 baies)

Eplucher les légumes.

Dans une cocotte : cuire les légumes coupés en morceaux à la vapeur.

Dans des saladiers différents : écraser les légumes (pommes de terre seules / pommes de terre+carottes / pommes de terre+courgettes). Ajouter le lait+la crème fraîche+le sel+le poivre.

Mon astuce : C’est un accompagnement pour les viandes (jambon, steak haché,…)


01/06/2015
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Poulet à la crème et champignon

& poulet crème champignons.JPG

Aiguillettes de poulet / champignons de Paris /  10 cl de crème fraîche 30% / ¼ de litre de lait ½ écrémé / sel / poivre (5 baies)

Dans un saladier : faire tremper les aiguillettes de poulet+le lait+le sel+le poivre pendant au moins une heure.

Dans une poêle adhésive : Faire revenir les aiguillettes égouttées. Ajouter les champignons.  Recouvrir de crème fraîche. Laisser cuire tout doucement.

Mon astuce : Je sers ce plat avec du riz, des pommes de terres, du blé, …

 


01/06/2015
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Pommes de terre Anna

& p d t Anna 2.JPG

Pommes de terre pour gratin  / sel / poivre (5 baies)/ gruyère râpé / beurre

Eplucher les pommes de terre. Les émincer dans un robot ou avec une mandoline.

Beurrer un plat allant au four.

Répartir les rondelles de pommes de terre. Saler et poivrer entre chaque couche. Parsemer de gruyère râpé.

Faire gratiner au four à 180° pendant 45 mn.

Mon astuce : C’est un accompagnement pour les viandes (jambon, steak haché,…)


01/06/2015
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